Un rapport de la Banque Mondiale révèle l’impact du climat sur les flux migratoires internes

19 mars 2018

Le changement climatique pourrait pousser plus de 140 millions d’habitants à migrer à l’intérieur de leur pays d’ici 2050, selon une nouvelle étude de la Banque mondiale.

Selon une nouvelle étude de la Banque mondiale, l’aggravation des effets du changement climatique dans trois régions du monde densément peuplées pourrait pousser plus de 140 millions de personnes à migrer à l’intérieur de leur propre pays d’ici 2050.

Le nouveau rapport intitulé Groundswell : Se préparer aux migrations climatiques internes (PDF) est la première étude exhaustive consacrée au lien entre effets du changement climatique, flux migratoires internes et développement dans trois régions du monde : l’Afrique subsaharienne, l’Asie du Sud et l’Amérique latine.

La nouvelle étude, qui analyse les effets des phénomènes à évolution lente (stress hydrique, mauvaises récoltes, élévation du niveau de la mer, ondes de tempête) dans ces trois régions à l’horizon 2050, montre que le changement climatique pourrait pousser des dizaines de millions de personnes à se déplacer à l’intérieur de leur propre pays, faute de mesures urgentes, au niveau mondial et national, pour faire face aux dérèglements du climat et favoriser le développement.

Ces migrants climatiques viendront ainsi s’ajouter aux millions d’habitants qui migrent déjà pour des raisons économiques, sociales ou politiques, alerte le rapport.

 

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