Ordre des géomètres-experts du Mali : 13 nouveaux experts prêtent serment

11 août 2016

La Cour d’appel de Bamako a renvoyé le jeudi 11 août 2016 13 nouveaux membres relevant de l’Ordre des géomètres-experts du Mali à l’exercice de leur fonction. C’était dans la salle de délibérations de la Cour, en présence du Président de l’Ordre des géomètres-experts du Mali, Aly Waigalo.

Il est à rappeler qu’aux termes de l’article 5 de la Loi N°97-026 du 20 Mai 1997, régissant la profession de géomètre expert au Mali, les géomètres experts doivent prêter le serment suivant devant la Cour d’Appel de leur ressort territorial : « Je jure d’exercer ma profession avec conscience et probité et de respecter la loi dans mes travaux ». A l’entame de la rencontre, le Ministère public, représenté par Modibo Simbo Keita, a expliqué que cette formule de serment amenait de la part du Ministère public quelques observations. « Vous, géomètres, vous palpez une matière qui relève du sacré chez le juge. Il s’agit de la terre. D’où la nécessité, en ce qui concerne la magistrature, pour vous géomètres de fournir une seule information au juge, en vue de juguler les contentieux liés au foncier. La nécessité aussi pour vous d’observer le ressort territorial. […] Nous pensons que, avec des géomètres qui exercent leur profession dans les règles de l’art et des magistrats consciencieux, nous pourrons gérer les contentieux liés au foncier sans tambour, ni trompette, et sans nous rendre dans les radios libres […] ».
Le Président de l’Ordre des géomètres-experts du Mali, pour sa part, ajoutera que cette cérémonie est capitale, car aucun géomètre-expert ne peut exercer cette fonction sans prêter serment. « La prestation de serment amène à respecter les textes en vigueur. Les géomètres sont les seuls à authentifier une superficie, à pouvoir faire un lotissement, raison pour laquelle ils sont obligés de dire la vérité ».
« S’agissant de l’apport de ces nouveaux jeunes prestataires de serment, ils ne feront que venir booster les anciens, changer les comportements. Surtout que c’est l’ère de l’évolution de l’informatique. Ils ont une maîtrise parfaite de l’outil informatique, bien plus que les anciens. Donc, moins de litiges fonciers seront constatés ».

 

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