La gestion foncière pour les plus pauvres – Comment intégrer les taudis dans les politiques d’urbanisme
La misère est le lot d’une grande partie de l’humanité. Un sur cinq d’entre nous tous vit dans un taudis. Les États du monde entier ont consacré les droits universels à un logement et à des conditions de vie décents. Pourtant ils sont de plus en plus nombreux, ceux qui ne parviennent à passer que de la misère des campagnes à celle des villes. La raison en est que les cadres institutionnels leur refusent les aspirations et les perspectives auxquelles ils ont pourtant droit.
Le manque d’accès au terrain et la crainte de l’expulsion sont les symptômes les plus aigus d’un type d’exclusion encore plus répandu, celle qui interdit aux pauvres, et tout particulièrement aux femmes, les perspectives qu’offre normalement la vie sociale, économique et civique.
Comme leur nombre ne cesse d’augmenter, les perspectives d’un développement urbain durable pour tous paraissent bien peu encourageantes. Il faut aux citadins les plus pauvres un terrain plus solide où construire leur avenir, et c’est à quoi s’emploient de plus en plus de pays, en acceptant de mettre en oeuvre, à l’échelle locale, tout un ensemble de principes universellement reconnus.
Ce petit guide de la gestion foncière pour les plus pauvres est destiné à appuyer dans leur action toutes les parties prenantes, qu’il s’agisse d’institutions internationales, de gouvernements ou de collectivités locales, d’organismes non-gouvernementaux, du secteur privé ou du secteur associatif de base.
Éditeur : ONU-Habitat, 2004, 34 pages.